20 janv. 2000 | Littérature des Souverains, Créations, 1996 à 2000

Berceuse pour Lunou

"doux comme une vague sur le sable."

J'ai tant, j'ai tant donné,
et je reviens de loin
et ta mère est fatiguée,
et tout n'a plus de sens.
J'ai tout essayer, pour arrêter
le temps juste avant de m'envoler,
et aussitôt on me relance.
J'ai l'mal de toi quand j'suis ailleurs,
J'ai ton portrait cloué à mon cœur,
t'es mon éternelle flamme,
t'es le silence dans mon âme.
J'ai tant, tant crié
mon amour dans les foules
mais t'es pas là pour m'écouter,
et c'est pour toi que je chante
même les chemins qui traces les villages,
me ramène jusqu'aux traits de ton visage,
Lunou tu me manques.
J'te laisserai jamais tomber,
t'es toujours là près de moi
ça c'est jurer,
y'a que nous qui remplira le vide dans nos bras
un jour on pourra en rire
au pire allé
et y'a personne qui pourra nous dire
qu'on s'est abandonné
j'reviens ce soir,
sur un oiseau de nuit qui se posera dans le noir,
et y'a quelqu'un qui m'attend
et aucuns mots que j'pourrai lui dire
j'exprimerai les gestes en amour et ses soupirs
et je serai comment
et j'oublie tout quand j'te balances
quand on se retrouve dans le silence
comme les mots trouvent une fable
doux comme une vague sur le sable.

Paroles et musique: Jonathan Lippens

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