1 janv. 2000 | Créations, 2001 à 2005, Littérature des Souverains

L'an 2000 et les systèmes correctionnels au Québec.

« Nos dirigeants s'acharnent à voir dans la prison l'unique solution à la criminalité »


Situation peu probable mais très plausible; premier Janvier 00:01 minutes, tout les ordinateurs des prisons du Québec libèrent tous les détenus faute de lire adéquatement les dates et l'année 2000! Ne vous y attendez pas trop..!

Par contre, les changements au sein du ministère de la Sécurité Publique et dans les prisons du Québec sont éminents. Les prisons de l'an 2000 devront s'ajuster au changement vertigineux du monde de l'informatique. Nous sommes encore loin des prisons qui gèlent leurs clients pour 50 ans comme dans le film avec Sylvester Stalone mais déjà on voit les systèmes informatisés de plus en plus présents dans les prisons, exemple: Les portes, les caméras, etc.

Vers l'an 2010 les clés seront chose du passé lorsque remplacés par des puces électroniques, les agents n'auront qu'à gesticuler devant une porte pour que celle-ci s'ouvre (ou se ferme). Ces mêmes agents disparaitront vers l'an 2035 pour faire place à la robotique. Plus probable, les prisons seront administrées semblable à nos voisins du sud (américains) par le secteur privé comme des PME. Ces prisons seront réservées pour les auteurs de délits avec violence, prédateurs pédophile, violence conjugale, haute trahison, espionnage, et bien entendu toute la game des meurtriers par série.

Tous les autres crimes, fraudes, vol à l'étalage, conduite avec facultés affaiblies, etc, seront purgés à la maison ou les déplacements seront surveillés par un émetteur placé au poignet ou à la cheville du contrevenant. Il est impératif que les politiciens se rendent à l'évidence..!

L'incarcération au fil des années n'a jamais démontré de façon adéquate que l'emprisonnement avait un effet dissuasif et diminuait le taux de récidive (plus que 60% au Québec). Afin de pouvoir désengager les prisons provinciales et surtout éviter d'en construire plusieurs autres, les québécois devront opter pour des systèmes alternatifs. Non conventionnels. Ce nouveau siècle qui débutera sous peu ne sera pas à l'abri de la violence qui monte en flèche depuis 10 ans (même si le taux de criminalité baissent au Québec la violence, elle ne baisse pas. Joli paradoxe).

Nos dirigeants s'acharnent à voir dans la prison l'unique solution à la criminalité. Peut-être que les solutions se trouvent dans nos valeurs humaines, de compassion, de tolérance et de solidarité sociale. Et bien sûr dans l'éducation..

par J.P.Catellier.


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