"Libre à vous de penser qu'on est voyous, il y en a plusieurs qui s'en fout"
"La vie est une course à relais où chacun avant de tomber
doit porter plus loin le flambeau de la dignité humaine. Romain Gary.
Andrée Lachapelle
Présidente d'honneur du lancement de l'album "Libre à vous".
le 20 Octobre 1997
Au Spectrum de Montréal.
Introduction d'Albert Jacquard
20 octobre 1997
Claire Pelletier.
20 Octobre 1997
Elles ont des yeux
Et ne voient pas
Elles ont des ailes
et ne volent pas
Elles ont des pieds
et ne marchent pas
Elles ont un coeur
qui ne bat pas
Elles nous ressemblent
Elles sont silence
La résistance
à l'inconscience
Nous sommes des statues mobiles
pieds d'argiles et coeurs fragiles
de Bordeaux ou d'Orsainville
Nous sommes à l'ombre de la ville
Elles sont de marbre
ou de ciment
Tout près d'un arbre
Défient le temps
Elles sont de bois
ou de métal
comme les croix
comme un signal
Signées Rodin
ou Vaillancourt
Laliberté
au fond d'une cour
Nous sommes des statues mobiles
pieds d'argiles et coeurs fragiles
de Bordeaux ou d'Orsainville
nous sommes à l'ombre de la ville
Elles sont une trace
d'éternité
une dédicasse
et le passé
Je veux les voir
dans nos prisons
morceaux d'histoire
de nos donjons
Je veux les voir
Dans nos prisons
Que vienne l'art
le temps est long
Nous sommes des statues mobiles
Pieds d'argiles et coeurs fragiles
De Bordeaux ou d'Orsainville
Nous sommes à l'ombre de la ville
Poème: Louis Tremblay et Richard Reboh
Réecrit en chanson par Marc Chabot
Musique: Claire Pelletier et Pierre Duchesne
Interprétation: Claire Pelletier
Percussion: Christian Paré
Guitare: Réjean Bouchard
Basse: P. Duchesne
Éric Lapointe
20 Octobre 1997
T'as comme un goût de resentiment
Tu sais qu'il est trop tard maintenant
Mais tu aimerais juste lui faire savoir
comme tu t'en veux pour ses malheurs
Même si elle pense s'être fait avoir
T'avait pas voulu dans ton coeur
La faire souffrir comme une martyre
Quand t'as vu qu'elle voulait partir
Mal d'avoir fait mal
Mal d'avoir fait mal
T'as abusé de sa confiance
Profiter de son innocence
T'étais aveugle de sa souffrance
Désormais, tu pleures son absence
Déjà qu'elle doit t' haïr à mort
Qu'elle rêve à toi dans ses cauchemars
Même si tu regrettes ce qui s'est passé
Tu ne peux rien faire pour t'excuser
Mal d'avoir fait mal
Mal d'avoir fait mal
Si tu t'ennuies de ses enfants
toi qui les adorais pourtant
T'aurais voulu les voir grandir
Être comme un père et les chérir
tu avais promis son bonheur
Tu l'as trahi, quel desohnneur
Toi qui l'aimait de tout ton coeur
Qu'est ce que t'as fais dis-moi Seigneur
Mal d'avoir fait mal
Mal d'avoir fait mal
Texte: François Thibodeau
Musique: François Thibodeau
Interprétation: Eric Lapointe
Guitare: Stéphane Dufour
Guitare: Claude Pineault
Pol Pelletier
20 Octobre 1997
Richard Séguin
20 Octobre 1997
Je me suis réveillé en pleine nuit
On n'arrivait pas à s'endormir
Si vous pensez que c'est beau la vie
Vous devriez nous voir souffrir
Tellement de bruit dans les corridors
On ferme les yeux, et on s'endort
Vous savez on a pas toujours tort
Même enfermé, on est plein de remords
Libre à vous
Libre à nous
De penser qu'on est voyous
C'est libre, c'est libre à vous
J'aimerais te voir une autre fois
Je veux pas attendre dans l'au-delà
Alors, je fais les premiers pas
Dépêche-toi parce que j'ai froid
Quand je t'ai vu, tu m'as souris
J'ai vu en toi, plus qu'un ami
J'espère que Dieu me voit écrire
Parce qu'à l'avenir, je veux sourire
Libre à vous
Libre à nous
de penser qu'on est voyous
C'est libre, complètement libre à vous
Y'en à plusieurs qui s'en fout
Paroles: Claude Lachance
Musique et interprétation: Richard Séguin
Guitare: Richard Séguin
Voix: Claire Pelletier, Yves Marchand et Marc Déry.
Michel Rivard
20 Octobre 1997
Y'a pas de poésie en prison!
La dame aveugle soupesait
Tout ce que les gens lui disait
Que j'avais fait, n'avais pu faire
Dans une balance de fer
Ou l'innocence et son contraire
L'une dans l'autre se déguisaient
Y'a pas de poésie en prison
Y'a rien qui rime avec la mort
Que le parfun des pendaisons
Qui flotte sous les miradors..
J'ai dessiné des libellules
Des papillons, des femmes nues
Sur tous les murs de ma cellule
Et je leur ai donné des noms
Avant de m'y frappé le front
Mon âme est une plaie décousue
Y'a pas de poésie en prison
Ça nous rendrait trop malheureux
Y'a pas de gazon, y'a pas d'saison
Le temps est immobile et creux
Quand l'acier de la porte claque
Sur mon palais de pénitence
Tout c'que je possède est dans un sac
Tous mes amis ont disparu
Tout c'que j'connais n'existe plus
J'épouse l'ombre et le silence
Y'a pas d'poésie en prison
Les mots sont des bêtes farouches
J'peux pas sauter le mur du son
J'ai des barbelés dans la bouche
Paroles: Chritian Mistral
Musique et interprétation: Michel Rivard
Harmonica: Richard Séguin
Karen Young
20 Octobre 1997
Femme de tant d'amour
De tant de solitude
De tant d'orgeuil autour
Femme de magnitude
Femme d'un univers
En sa terre promise
Scorpion de mon hiver
Femme jamais soumise
Femme que tendresse
Jamais n'a dévoilée
Ni jamais de caresse
Femme d'éternité
Femme de feu un jour
Femme d'incertitudes
Femme d'amour, toujours
Femme de plénitudes
Jaqueline, Micheline et Délphine
Sylvie, Nathalie et cette très chère Lyne
Je suis Cat le conquérant
Je quitte bientôt le parlement
A ma sortie, je compte vous voir
Je serai à l'envers du couloir
Ma vie sans vous n'est rien du tout
Vous m'avez aidé à supporter le coup
Vos images sur le mur de ma cellule
Remplacent toutes sortes de pellules
Femmes couleurs, femmes blondeur
A tout jamais vous avez mon coeur (bis)
Femmes couleurs, femmes rousseurs
Je vous attends sur la rue du bonheur
Paroles: MLF et M. Lotfi
Musique: Karen Young
Interprétation: Karen Young et Michel Pothel
Percussion: Chritian Paré
v Basse: Norman Lachapelle
Luth (Oud): Dany Agha
Quand on est seul ici
Marie Philippe
20 Octobre 1997
Je l'ai connu un jour
En de sombre murailles
L'hiver était si lourd
Qu'il serrait nos entrailles
En montagnes russes
Il avait vécu sa vie
Il était tombé et retombé encore
Puis, s'est mis à lutter
s'est mis à croire
Mais la bataille est rude
Quand on est seul ici
Jamais, je ne l'ai vu en de fausses attitudes
Il marchait toujours droit, fier de son courage
Le courage de vivre librement le reste de son âge
Car la bataille est rude quand on est seul ici
Aujourd'hui encore, j'ai vu dedans ses yeux
La flamme porteuse de nouvelles
L'éclat du renouveau, le chant des jours heureux
Le sourire du père
L'enfant est né, merci, merci mon Dieu
voilà qu'enfin le printemps revient
Et avec lui, le chant des jours heureux
Car l'avenir est sien
Texte: MLF
Musique: Marie Philippe
Interprétation: Marie Philippe
Piano: Marie Philippe
Voix: Geneviève Paris, Sylvie Tremblay.
Henri Band
20 Octobre 1997
AH,AH..Jos Cadenas
Jos cadenas habite dans un quartier populaire
Un trois et demi avec poêle et frigidaire
Il reçoit son chèque bleu et blanc comme à l'ordinaire
Pas le temps pour les factures, on verra ça demain
AHHH, AHHH..Jos Cadenas
Jos sort par en arrière et change de dépanneur
Chez l'autre, son bill l'écoeur pis ça le rapproche du dealer
Il est trois heure d'après midi, Jos est faite en ostie
Pendant que tout ce monde là est en beau maudit
AHHH, AHHH..Jos Cadenas
(refrain)
Ici si tu marches et t'agis comme dehors
Tu feras chanter la légende de Jos cadenas
Et seul, mort ou vif tu t'y retrouveras
Sur le cadenas, Hey ! Embarque-toi pas
Jos joue au Fantôme et se cache dans le garde-robe
Quand on frappe à sa porte sa vie se dérobe
Toutes les promesses du mois passé sont parties en fumée
Ce qui le fait de plus en plus paranoïer
AHHH, AHHH..Jos Cadenas
Cette fois Jos c'est trop. Ton proprio t'expulse
L'hydro, le Bell, le cable, ils vont te couper
Ton dépanneur pis ton dealer veulent t'assassiner
Pris de panique un vol tu vas claquer
T'as plus le choix Jos
Tu t'es embarqué criss
La place est buggé
18 mois, tu te fais pogner
18 mois, tu vas purger
Ton dépanneur pis ton dealer se sont résignés
Mais ici dedans tu ne dois pas t'embarquer
Il n'y a pas de garde-robe pour aller te cacher
Il n'y a pas de ruelle pour te faufiller
(refrain)
Paroles: Jean D.
Musique: Henri Band Interprétation: Robert Simard
Batterie: Benoit Dion
Basse: Stéphane Arsenault
Guitare: Benoit J. Desjardins
Clavier: Christian Légaré
Voix: les Souverains anonymes
Lou Babin
20 Octobre 1997
Il faut que je te dise
La fatalité,
L'arrivée de l'enfant,
Le cri de l'homme né
Et les pleurs de celui
Qui n'avait pas choisi
Il faut que je te dise
La jeunesse insolente
Les bouches affamées
Les crampes et les nausées,
La tristesse de celui
Qui n'avait pas choisi
Il faut que je te dise
Ses rêves de richesse
Ses envies de violence
Ses désirs en maitresses
Et ses révoltes aussi
Qu'il n'avait pas choisis
Il faut que je te dise
Des ciels en enfers
Des esprits en nuages
Aux drogues incendiaires
Les barreaux de ces cages
La rage les a pris
Ceux qui n'avait pas choisi
Il faut que je te dise
Toutes les paix du coeur
Les explosions de l'âme
Oublier les rancoeurs
L'homme à nouveau renaît
De tes foyers de joie, Ma LIBERTE
Texte: MLF
Musique: Guy Thouin
Interprétation: Lou Babin
Piano: Bernard Buisson
Tabla: Guy Thouin
René Flageole
20 Octobre 1997
Hé petite fille pardonne-moi
Je t'aimerai toujours
il faut que tu me crois
Mais il est temps de t'avouer Ta mère et moi.
Ça va pas marcher
(refrain)
Hé petite fille, écoute-moi
Dans la vie, on a pas le choix
Un beau matin, on prend le train
Pour aller où ?
Je n'en sais rien
Petite fille, ne pleure pas
Peut-être un jour, tu comprendras
Toutes ces années à faire semblant
Qu'on doit rester pour les enfants
Je ne veux plus revivre ça
Je vais rester tout seul cette fois
Petite fille, c'est comme ça
Un grand amour passe et s'en va
(refrain)
Hé petite fille, écoute-moi
Dans la vie, on a pas le choix
Un beau matin, on prend le train
Pour aller où ?
Je n'en sais rien
Paroles: Claude Lauzon.
Musique: René Flageole
Interprétation: René Flageole
Guitare: René Flageole
Guitare électrique: Gilles Tessier
Sélim Bichara
20 Octobre 1997
Loin présence ou dou dou
Mou-in pasa vive
Coèmm séré, d'l'eau coulé lan zyeux-mm
Vie-mo-in cé yun lanfè
(Refrain)
Malgrè ça yo raconté mm
Sentiment mouin pou ou pas changé
Quantité kilomètre entre nou deux qui existé
Pap fè-mm blié, blié ou chérie
Lamou ka poussé lan coè-mm
Rend mouin, rend mouin fou pou ou
Malgré ça yo raconté mm
Sentiment mouin pou ou pas changé
Travail du pou préparé aveni nou
Cé ça mouin v'lé, cé ça mapé fè
Patience ma pé mandé ou dou dou
Pou demain, nou ka vini heureux
Malgré ça yo raconté mm
Sentiment mouin pou ou pas changé
Ou fé lologe mouin tou'né
Chanté ça c'est pou ou ma dou dou
Texte: Carl Ambroise
Musique: Sélim Bichara
Interprétation: S. Bichara
Guitare: Réjean Bouchard
Sylvie Tremblay
20 Octobre 1997
Quel côté des barreaux
Nous a marqué la peau
Pour cesser de souffrir
Je choisis de m'ouvrir
Parceque chez-nous c'était la rue
On nous a jugé dangereuses
Mais la rue on la choisis pas
On ne la choisis pas
Quel côté des barreaux
Nous a marqué la peau
Pour cesser de souffrir
Je choisis de m'ouvrir
En prison on prend conscience
De beaucoup de souffrance
Mais malgré toutes mes illusions
Mes illusions
On subit et on survit
A notre chienne de vie
Vie de silence
Vie d'impatience
Vie de désirs
Vie de soupirs
Vie de silence
Vie d'impatience
Vie de désirs
Vie de soupirs
Quel côté des barreaux
Nous a marqué la peau
Pour cesser de souffrir
Je choisis de m'ouvrir
Quand tout au long de nos destinées
Le coeur se pend aux miradors
Des maisons de barbelés, de barbelés
On subit et on survit
A notre chienne de vie
Vie de silence
Vie de désirs
Vie de soupirs
Vie d'impatience
Vie de désirs
Vie de désirs
Vie de soupirs
Moi je veux apprendre à me connaître
Je veux tout recommencer
Moi, je veux apprendre à me connaître
Je veux tout recommencer
Je me sens renaître
Je me sens m'aimer
Quel côté des barreaux
Nous a marqué la peau
Texte: Lyne Boyer
Musique: Sylvie Tremblay
Interprétation: Sylvie Tremblay
Guitare: Geneviève Paris
Voix: Geneviève Paris, Marie Philippe
French B
20 Octobre 1997
Dans cette cellule froide de ciment
D'ampoule ridicule couleur bleu régiment
D'un lit trop petit, de draps trop maigres
D'un matelas d'insomnie, d'oreiller qui crève
Pas d'eau chaude pour s'laver, le cul gelé ç'é toilette
D'un plancher turquoise en train de s'effriter
Sous les pas des détenus et longueures des années
On y trouve toute nu l'âme des prisonniers
A-D-2-10.........................PRESENT!
Pis ça me donne des remords...A-D-2-10
Pis ça me donne des remords...A-D-2-10
Pis y'a l'aile si grande et trop petite
Plaine de portes pastelles sur trois étages de suite
Un long corridor de carlages tout usés
Qui reste bien sage même s'il est tout cassés
Et qu'on écoute même plus ce qu'ils ont à dire
Sur tous ces détenus passés par le pire
Du temps ou c'était le passage de l'autre bord
Du temps ou c'était le couloir de la mort
A-D-2-10...............................PRESENT!
Pis ça me donne des remords...A-D-2-10
Pis ça me donne des remords...A-D-2-10
Et pis y'a les vieilles portes
Qui n'en finissent pas de fermer
Et qu'on attend qu'elles crèvent
Vu que de l'autre côté
C'est LA LIBERTE
Pis ça me donne des remords...A-D-2-10
Pis ça me donne des remords...A-D-2-10
Parole: Jacques Drolet
Musique: French B
Interprétation: Richard Gauthier
Batterie: Martin Petit
Clavier: Jean-Robert Bisaillon
Guitare: Roger Myron
Basse: Nicolas Jouannaut
Les Souverains.
20 Octobre 1997
(Refrain)
Qu'à cela ne vache
Qu'à cela ne chienne
Ce fleuve de douleur, apporta la révolte
Qu'à cela ne vache
Qu'à cela ne chienne
Ce fleuve de douleur, apporta la révolte
Qu'à cela ne vache
Qu'à cela ne chienne
Ce fleuve de douleur, apporta la révolte
La révolte
Ce fleuve de douleur, apporta la révolte
La révolte
(une voix)
Années de malheur où la peur était reine
On trompait son courage dans un baquet de haine
Des épines couronnaient le désir dénoncé
L'amour avait des gants pour ne pas se blesser
(ensemble)
L'amour avait des gants pour ne pas se blesser
L'amour avait des gants pour ne pas se blesser
(Refrain)
(une voix)
Tous les matins portaient masque de carême
Le désir se cachait dans un danger suprême
Ces années me reviennent avec leurs bruits de chaînes
Avec leurs mornes traînes et leurs laizes de peine
(ensemble)
L'amour avait des gants pour ne pas se blesser
L'amour avait des gants pour ne pas se blesser
(Refrain)
Texte: Gilbert Langevin
Musique: Jean-Pierre Limoges
Interprétation: Mario Raymond et les Souverains anonymes
Voix: Gilbert Langevin.
Mohammed Jean Wilder
20 Octobre 1997
Un beau matin, ensoleillé
je me suis réveillé tout bafoué
car mon passé tourmente
toujours mon avenir
Je suis perdu, tout confus
sur ce qui me reste à faire
dans ce système rempli d'injustice
Je lave mes mains, je n'ai rien à dire
À quoi ça sert toute cette guerre
qui n'en finit plus
Des gens qui s'entre-tuent
à chaque coin de rue
Ils ne pensent plus qu'à la gloire
Au pouvoir.
Ni tes amis, ni tes ennemis
ne pourront rien
Tu le sais bien
C'est la fin
Tout ce que tu peux faire aujourd'hui
C'est d'adopter un meilleur mode de vie
Mais enfin ne craint rien
Tu peux toujours recommencer à zéro
Il n'est jamais trop tard
Moi, j'ai passé par-là
J'en ai marre
(refrain)
À quoi ça sert toute cette guerre
qui n'en finit plus
Des gens qui s'entre-tuent
à chaque coin de rue
Ils ne pensent plus qu'à la gloire
Au pouvoir.
On a pas de gratitude
Et nos attitudes,
Font tourner le cercle d'assuétude
Est-ce bien Dieu qui l'a voulu ainsi
Les gars, on ira pas au Paradis
Car il est dit d'aimer nos amis
et respecter nos ennemis
RESPECTER NOS ENNEMIS.
RESPECTER NOS ENNEMIS.
(refrain)
À quoi ça sert toute cette guerre
qui n'en finit plus
Des gens qui s'entre-tuent
à chaque coin de rue
Ils ne pensent plus qu'à la gloire
Au pouvoir.
C'est la vie tourne ainsi
C'est pour dire que tu n'as pas tout,
tout appris
Pour s'entendre à deux
Il faut être deux
Ça a toujours été
La règle du jeu
(refrain)
À quoi ça sert toute cette guerre
qui n'en finit plus
Des gens qui s'entre-tuent
à chaque coin de rue
Ils ne pensent plus qu'à la gloire
Au pouvoir.
Dis mon frère, tu n'as qu'une chose en tête
C'est de faire la fête
Mais en bout du compte
Tu te fais tué comme une sale bête
Les choses finissent par tourner mal
On tire une balle, c'est l'hôpital
Ou bien encore le système carcéral
qui t'attend, dix ans, vingt ans
Dis-moi, est-ce que c'est ça la vie
que tu vis maintenant.. ?
(refrain)
À quoi ça sert toute cette guerre
Qui n'en finit plus
Des gens qui s'entre-tuent
À chaque coin de rue
Ils ne pensent plus qu'à la gloire
Au pouvoir..
Paroles et musique: Mohamed Jean Wilder
Batterie: Louis-Daniel Joly
Basse: Nicolas Jouannault
Guitare: Réjean Bouchard
Chanson-thème de l'émission
20 Octobre 1997
Nous Souverains anonymes
Nous assumons tous nos peines
Noirs et blancs dans le même système
Derrière des murs café-crèmes
Nous Souverains anonymes
Nous sommes capables de réflexion
Capables de rêve, et d'illusion
D'amour-passion, sensation
Nous Souverains anonymes
De respect tous, nous sommes dignes
Le passé passe, maintenant l'espoir
Rien plus rien, ne sera plus pareil
(refrain)
Noirs et blancs dans le même système
Derrière des murs café-crèmes
Rien plus rien ne sera plus pareil
Un chat,
Un chien,
Un autobus
Moto,
Auto,
Terminus
Ricky,
Jacky,
Où vas-tu..?
Le droit chemin n'est plus par là
Le droit chemin..? Tu veux rire
Le droit chemin, n'existe pas
Oui..! Non..! ?? Oui..! Non..!
" NOUS "
Nous Souverains anonymes
Nous assumons tous nos peines
Noirs et blancs dans le même système
Derrière des murs café-crèmes
Texte: Mohamed Lotfi
Musique: Jean-Pierre Limoges
Interprétation: Luck Mervil et les S.A
Choriste: Julie St-Georges
Guitare: Pierre Paquette
Sax: Charles Papasoff
Procurez-vous l'album en écrivant à cette adresse:
anonymes@gmail.com
Conception et direction artistique: Mohamed Lotfi
Réalisation: Pierre Duchesne, Claire Pelletier, Richard Séguin,Mohamed Lotfi
Assistance à la prise de son: Stève Roy
Production: Mohamed Lotfi
Arrangement et mixage: Pierre Duchesne
Assistance au mixage: Marc Duchesne
Arrangement et mixage de " Années de malheur " et " Souverains anonymes ": Jean-Pierre Limoges.
Réalisation et mixage des introductions: M. Lotfi
Les Editions Souverains anonymes
Cet album a été produit avec l'aide financière du:
Ministre de la sécurité publique
Ministre de la Culture et des Communications
Ministre des Relations avec les Citoyens
Ministère du Patrimoine Canadien
Remerciements: A tous les Souverains " artistes " de Bordeaux. A tous les artistes " Souverains " venus à Bordeaux. A Toutes les radios communautaire du Québec qui diffusent la parole des Souverains, en particulier CIBL 101,5 FM.
De l'administration de Bordeaux: Jacques Hébert. Christiane Pleau. Julien Fortier. Nicole Quenel. Pierre Cuture. Michel Lacoste. Le Père Jean.
Louise Harel. FTQ-Solidarité.
A ceux qui ont rendu possible la réalisation de cet album, Pierre, Claire, Richard, et toute l'équipe de Musi-Art: Michel, Jean-Jaques, David, Julie, Colette, Caroline et les autres, merci pour ce que vous êtes.
Un Merci particulier à Gaetan Houde, l'artiste artisan du secteur A de " Bordeaux " qui a fabriqué pour la pochette de l'album un meuble en miniature avec des bâtons pop seacle (200 heures de travail).